mais moi j'ai entendu, une fois de plus, de belles paroles à la radio...
(Photo: Yvan Scoys) |
Mais vous aurez aussi l'occasion d'entendre des chroniqueurs (et leurs questions plus longues que les réponses) chantres de l'esprit réactionnaire et néo-libéral, courant même plus en vogue. Comme si ce néo-libéralisme, héritier de Reagan et de Thatcher et par média-imposé depuis l'ère Sarkozy, savait que ses jours étaient compté; comme s'il se raidissait avant de mourir.
Attention: le mot réactionnaire n'est pas une insulte dans ma bouche (enfin, ici sous mes doigts). Réagir à une injustice, à une spoliation, à une négation de l'humain, est pour moi plutôt sain. Mais ré-agir, c'est-à-dire, agir pour nier le progrès et conserver des privilèges comme s'ils étaient de droit divin pour protéger une oligarchie au détriment de droits conquis par et pour la collectivité (pas pour le plus grand nombre mais pour tous), ré-agir ainsi, est tout simplement se mettre au service des quelques pourcents détenteurs de richesses confisquées à leurs producteurs. Ces producteurs qui n'en seront pas les bénéficiaires, ni eux ni la collectivité.
Bref, écouter Edouard Delruelle face à Béatrice Delvaux (éditorialiste en chef du journal Le Soir) et Jean-Pierre Jacqmin (directeur de l'information à la RTBF), est
une façon de nous donner encore plus envie de faire de notre vie une oeuvre d'art.
Que votre journée soit belle et... rebelle!
Yvan Scoys
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