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vendredi, octobre 11, 2013


La Presse, revue et corrigée

Pour ceux qui ont loupé l’info...

Je ne sais pas vous... Mais moi, j’ai parfois l’impression d’écrire toujours la même chronique. Et je ne parle des rediffusions, volontaires ou accidentelles.

Non, je veux dire qu’il y a des sujets, des thèmes récurrents, des dossiers qui ne bougent pas et d’autres qui n’en finissent pas de finir.

Bon, c’est vrai, hier, je vous parlais déjà, et encore, des chantiers. Mais vus de haut. Plus sympathique, parfois même plus esthétique...

Mais il est un dossier qui met les nerfs à vif: celui des travaux qui devraient mener à Rive Gauche. Je ne parle pas d’une des berges de la Sambre, elle aussi éventrée, mais bien du chantier du futur, potentiel, hypothétique - je ne sais plus quel mot choisir - bref, du “bientôt” centre commercial du bas de la ville.

La Nouvelle Gazette de jeudi dernier titrait: Travaux Rive Gauche: la guerre des barrières.

Véritable guerre des tranchées à laquelle se livrent les commerçants et les autorités de la ville de Charleroi. Avec des soldats qui, sur le terrain, ne savent plus très bien pourquoi ils se battent, pourquoi on leur donne des ordres contradictoires.

La confrontation prend parfois aussi des allures de guérillas.

Pour preuve, le dernier bras de fer entamé par les uns et les autres.
Certains commerçants ont déboulonné des barrières. Il faut dire, comme le déclare un restaurateur, qu’ils ont l’impression d’avoir été mis en cage. Et de se dire désespérés, tout en dénonçant l’incohérence totale du dossier.
Et c’est vrai que les voltes-faces sont fréquentes. Voltes-faces de... de.... mais de qui au fond? Car on se perd en conjectures pour savoir qui décide: la ville? la police? les ouvriers? le promoteur immobilier?

Guerre, guérilla...
A moins que tout cela ne s’apparente à une cour de récréation. D’un côté les commerçants et les maraîchers qui perdent des clients, de l’argent, qui ferment, déménagent... et qui coupent des cadenas.

De l’autre, des policiers qui ne savent plus sur quel pied danser, des ouvriers qui se font insulter, des échevins et mayeur qui ne répondent pas aux demandent, ne tiennent pas leurs engagements ou encore changent d’avis sans expliquer.

En parlant du bourgmestre, Paul Magnette se fâche tout rouge dans la Gazette. Il déclare: “On a carrément cisaillé à la pince les cadenas posés sur les barrières interdisant l’accès aux travaux.(...) Il y a aussi des inciviques qui ne veulent pas faire un détour ou ne savent par marcher 200 mètres pour aller faire leurs achats ou conduire les enfants à l’école”. Fin de citation.

Je vous le disais, ambiance de cour d’école!

Cour d'école, cour d'école... Le mot est peut-être mal choisi. L'expression "Terrain de jeux" serait sans doute aussi adéquate. Sauf pour les victimes de ces cambrioleurs qui prennent ces commerces isolés comme terrain de jeux qu'ils peuvent explorer à l'aise puisqu'ils sont difficilement accessibles par les forces de polices.

Mais qui sifflera la fin de la récréation? Celui-là aura, assurément, contribué à faire de la vie des Carolos... une oeuvre d’art!

A demain! Et que votre journée soit belle!

Ce texte est un mixte de deux chroniques diffusées le jeudi 10 octobre et le vendredi 11 octobre sur CharleKing Radio - 106.5