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vendredi, septembre 13, 2013

Revue de presse pour CharleKing Radio

Revue de presse pour CharleKing Radio du vendredi 13 septembre 2013


https://soundcloud.com/yvan-scoys/revue-de-presse-charleking


La Presse, revue et corrigée

Pour ceux qui ont loupé l’info...

Je ne sais pas vous... Mais moi, je constate qu’une fois de plus, l’actualité fait le grand écart. Et c’est ça qui est chouette de repérer dans la presse, car bien trop souvent, on réduit l’information aux mauvaises nouvelles, on montre du doigt le manque de suivi des dossiers ou on déplore la simple dénonciation de la passivité du citoyen.

Et bien, je peux vous dire que si, forcément, ce qui fait vendre ce sont bien les 3 “S”, pour Sang, Sexe et Scandale, les médias vous proposent aussi autre chose.

Mais, nous, lecteurs, avons aussi notre rôle à jouer dans ce que les médias nous vendent. Si nous plébiscitons d’autres thèmes que les 3 S, si nous achetons les journaux, écoutons les radios, regardons les chaînes de télé qui nous permettent d’être curieux sans être voyeur, d’être passionnés sans être excités, de s’indigner sans juger, je suis sûr que les médias mettront en avant ces sujets.

Des sujets qui sont de toute façon et bien souvent présents dans nos journaux. Mais pas forcément mis en valeur.

Et la semaine dernière, j’ai repéré dans La Nouvelle Gazette, Le Soir et l’Avenir, des preuves de ce que j’avance.

Côté suivi des dossiers, ces journaux faisaient état de l’acquittement d’Alain Eyenga, l’ancien échevin du MR acquitté au bénéfice du doute. Il s’agissait d’une suspicion de mise à disposition illégale de personnel. Quant à Philippe Van Cauwenberghe, dans l’affaire de sous-facturation de travaux de construction, sorte de cadeau d’un entrepreneur, la justice a requis la suspension du prononcé. Ce qui veut dire que si l’accusé est condamné, la peine sera suspendue au-dessus de sa tête, comme une épée de Damoclès, et appliquée si jamais il devait à nouveau contrevenir à la loi.

Vous me direz, bénéfice du doute, suspension du prononcé, cela pourrait alimenter l’adage qui dit: il n’y a pas de fumée sans feu. Peut-être... Mais les journalistes sont là pour relater le fonctionnement de la justice et donner à tout un chacun les éléments leur permettant de se faire une opinion. Et si enquête ils font, elle ne doit pas dispenser la justice de faire son travail et le citoyen de réagir.

Autre écho où l’on voit que les choses ne reste pas figée, c’est cette info concernant une innovation lancée par l’Institut Jean Jaurès. Le département secondaire a décidé de faire passer la durée des périodes de cours de 50 à 45 minutes. Holà! J’entends déjà certains crier haro sur les baudets, en l’occurrence les enseignants, et les accuser d’en faire encore moins que ce que beaucoup pensent.

Précisons alors: ces 5 minutes de moins serviront à dégager du temps pour mettre sur pied des heures de remédiation, afin de favoriser la réussite de nos jeunes. Des jeunes qui ont bien besoin d’un encadrement spécifique en ce sens et donner par des enseignants motivés et concentrés sur leur tâche première: enseigner!

Ici encore, nos journaux évitent l’écueil du cliché facile. A saluer!
Ajoutons encore l’article de L’Avenir consacré à l’application développée par le SIEP, SIEP pour Service d’Information sur les études et professions, une application donc pour aider les 11-14 ans dans leur orientation scolaire.

Enfin, deux infos qui montrent que les citoyens ne comptent pas laisser les élus décider à leur place.
La première, dans l’Avenir, évoque la pétition citoyenne contre le règlement communal sur la mendicité. D’entrée de jeu, on peut y lire que ces Carolos regrettent de n’avoir pas été consultés alors qu’ils ont été désignés comme demandeurs.

Dans la seconde, mais dans La Nouvelle Gazette cette fois, il est question d’une pétition-sondage. Sur une quarantaine de commerçants du bas de la ville de Charleroi, 100% se prononcent contre la fermeture du boulevard Tirou. Bon, ce n’est cela le scoop mais cela prouve la volonté du citoyen de reprendre la main. Ces choses-là sont exprimées de manière fleurie par certains commerçants, comme par cette dame des Colonnades, qui en marre qu’on les prennent pour des... Oups! complétez par un mot de trois lettres qui commence par C et se termine par N!

Bon! Je ne sais pas vous mais ces news d’actions citoyennes et d’innovation, relatées par nos médias, me rassurent plutôt. Sur quoi? Mais sur la faculté de chacun d’entre nous, surtout en groupe, de faire de la vie de tous, une oeuvre d’art!

A lundi! Et que votre week-end soit beau... et Wallon!